LE LEADERSHIP, OU COMMENT DEVENIR POSITIVEMENT REDONDANT

C’est presque fait ! Dans quelques jours, je m’envole pour l’Inde😊

Prendre une pause d’un mois entier peut sembler évident pour beaucoup de gens, mais pas pour moi. Depuis que j’ai fondé M18 (il y a 23 ans), je n’ai pas été déconnecté un seul jour. Pas même lorsque j’étais enceinte de 9 mois et que j’attendais dans la salle d’accouchement de l’hôpital l’arrivée de mon adorable fils. Je savais déjà que je devrais reprendre le travail une semaine plus tard. Ni lorsque j’étais en vacances aux États-Unis avec des fuseaux horaires différents. J’ai toujours veillé à rester en contact avec mes collègues et à savoir exactement ce qui se passait. Même en vacances, j’avais encore – jusqu’à il y a quelques années – des réunions avec des clients pour discuter de nouveaux projets, faire des propositions, sacrifier une partie de mon “temps libre” pour rédiger des contrats, corriger des descriptions de postes et des rapports de candidats, …..

Et cela a eu d’énormes conséquences : mon entreprise a stagné pendant plusieurs années, mon esprit n’a jamais eu le repos qu’il méritait et j’ai perdu mon énergie. En 2016/17, j’étais à deux doigts de l’ennui et de l’épuisement professionnel. Mais bien sûr, en tant que propriétaire et dirigeant d’entreprise, on ne peut pas se permettre de céder à ces sentiments.

La mission de M18 est étroitement liée à ma mission personnelle : “contribuer à la croissance et au bonheur des autres”. Mais comment y parvenir quand on n’est plus heureux et qu’on ne s’épanouit plus ? J’adore la chanson de Whitney Houston “The Greatest Love of All”, mais j’ai oublié d’en écouter les leçons : J’avais négligé mon moi intérieur. C’est une grosse erreur quand on est un leader qui veut aider les autres à grandir.

Que s’est-il passé depuis ? Beaucoup !

Avec l’aide de mon grand entraîneur (Paul Zonneveld) et de mon partenaire chez M18 et dans la vie (Gary Jeger), j’ai pris du recul pour examiner ce que moi et M18 faisions. Ils m’ont tendu un miroir dans lequel je me voyais comme un manager d’équipe de soutien plutôt que comme un véritable leader. Mon modèle d’organisation était à l’envers. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à comprendre ce qu’est la délégation. J’ai dû me forcer à faire de la place aux autres, ce qui n’est pas une tâche facile pour un maniaque du contrôle ! J’ai commencé à m’ouvrir et à partager mes inquiétudes, mes chiffres et mes succès avec l’équipe. Et nous avons commencé à organiser des sessions stratégiques trimestrielles. Je me souviens encore de la première de ces séances dans le parc, alors que nous étions en train de pique-niquer, entourés de canards. Entre-temps, Gary et moi avons rencontré un consultant externe (Sven Saerens) qui nous a montré la “voie de la croissance”. Nous avons écouté, partagé ces résultats avec l’équipe et adapté notre positionnement et notre orientation.

Construire une stratégie ensemble et fixer des objectifs clairs en tant qu’équipe a été étonnamment amusant et a commencé à porter ses fruits. Malgré Covid-19, nous avons continué sur cette voie. À ma grande surprise, en tant qu’équipe, nous avons osé rêver beaucoup plus grand que je ne l’avais jamais fait moi-même. De plus, mes collègues ont commencé à me mettre au défi d’une manière que je n’avais jamais connue auparavant, ce qui a parfois été très éprouvant. Mais j’ai toujours essayé de me rappeler que cela contribuait à me ramener sur le chemin de la croissance. Cela m’a appris à créer plus d’espace pour l’équipe afin qu’elle puisse apprendre et se développer – à une vitesse incroyablement rapide – également.

Il y a environ un an et demi, au cours d’une de ces réunions stratégiques, je me suis surpris à annoncer que je voulais devenir positivement redondant ! Je voulais travailler à un objectif qui permettrait à l’équipe de fonctionner sans que je sois présent en permanence. Mais je devais d’abord le tester. Comment ? En partant un mois entier ! L’objectif était de partir en avril 2023, sans être joignable (sauf en cas d’extrême urgence). Mes collègues et mon partenaire ont adoré cette idée. Nous avons établi un plan selon lequel je déléguerai progressivement une plus grande partie de mes tâches et responsabilités. Et cela semble avoir fonctionné. Aujourd’hui, je me concentre à 90 % sur ce que j’aime vraiment faire : la stratégie et le développement de l’avenir de la M18. Et chaque fois que je m’aperçois que je retombe dans l’opérationnel, je me force à prendre du recul pour que mes collègues puissent mieux assumer leurs responsabilités. Le résultat est que toute l’équipe de M18 – mes collègues, mon partenaire et moi-même – ne cesse de s’agrandir. Un effet secondaire très positif est que M18 se développe également, conformément aux objectifs que nous nous sommes fixés.

Revenons donc à l’essentiel : je suis en train de devenir positivement licencié et je suis très confiant dans le fait que M18 continuera à prospérer pendant que je serai en voyage pendant un mois. Enfin, lorsque j’ai parlé de mes projets à ma fille Magali, elle s’est immédiatement portée volontaire pour m’accompagner. Sa naissance a été l’élément déclencheur de M18, alors passer un mois ensemble en Inde 24 ans plus tard est un bonus inestimable !

Reconnaissez-vous votre propre parcours dans mon histoire ? J’aimerais avoir de vos nouvelles lorsque je serai de retour le 1er mai !

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